Profondément convaincues que la formation de leurs futurs diplômés pouvait constituer un effet de levier considérable pour rendre le monde meilleur, plus soutenable et équitable, les quatre écoles d’ingénieurs du groupe IONIS (EPITA, ESME, IPSA et SupBiotech) ont fait, depuis 2021, le choix fort d’adopter la qualité de société à mission, prévue par la loi PACTE du 22 mai 2019.
Faire de l’ingénieur un acteur des prochaines grandes évolutions environnementales et sociétales
Quels ingénieurs pour demain ? Voilà la question à laquelle ces écoles, fortement soutenues par le Groupe IONIS, ont répondu à travers cet engagement. Toutes partagent la volonté de porter des ingénieurs conscients des enjeux et responsables qui, tout au long de leur carrière, œuvreront à mobiliser leurs connaissances et compétences techniques pour un impact positif sur l’environnement comme sur la société.
Avec cette qualité de société à mission, chacune des écoles d’ingénieurs a conçu une raison d’être, des objectifs à atteindre, un plan d’action avec des indicateurs chiffrés et une gouvernance propre pour accompagner la démarche et également mesurer les avancées des évolutions amorcées.
Le label « Société à mission » renouvelé pour les quatre écoles
Deux années se sont écoulées depuis ce positionnement fort et les premières transformations associées. Deux années qui n’ont fait que renforcer les aspirations des écoles à continuer dans cette voie plus respectueuse de l’environnement et de l’humain. Deux années d’actions confortées par le renouvellement au mois d’octobre 2023 du label de « Société à Mission » au vu de l’avis rendu par un organisme tiers indépendant. Ce dernier souligne la justesse et l’intensité de leur engagement commun pour construire un monde plus durable.
Mené durant deux jours pour chacune des écoles, cet audit indépendant analysait la mise en œuvre effective des plans d’action visant à atteindre les objectifs sociaux et environnementaux choisis, l’existence d’indicateurs de performance afférents, et l’indépendance de fonctionnement du « comité de mission » chargé de conseiller et d’évaluer le management de l’école dans l’exercice.
Une pluralité d’actions pour une transformation en profondeur
Présente progressivement dans chaque cours et chaque projet pédagogique, la démarche aboutit à des actions très concrètes qui pourront également être déclinées au sein des différents laboratoires de recherche des écoles.
Ainsi, les écoles d’ingénieurs du Groupe IONIS infusent les questions énergétiques et climatiques dans toutes les composantes de leur programme dès la 1re année, développent des options et modules spécifiques, accompagnent et favorisent la création de projets associatifs à impact, organisent régulièrement des conférences thématiques, préconisent la dimension durable dans les projets de fin d’études et multiplient les ateliers de sensibilisation (Fresque du Climat, Fresqu’Aéro, Fresque du Numérique…).
L’aspect sociétal n’est pas non plus négligé avec de nombreuses initiatives prises pour favoriser une plus grande inclusivité et le bien-être des étudiants comme du personnel : mise en place de bourses et de dispositif d’intégration, déploiement de tutorats et d’ateliers de coaching, renforcement des dispositifs de lutte contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles (VSS), création de cellules d’écoute et d’accompagnement…
Enfin, les campus sont également au cœur de cette transformation : instauration d’offres de restauration plus durables, optimisation de plans de réduction et de traitement des déchets, mise en place d’une politique d’achats responsables, ajout de surfaces végétalisées, réalisation de différents diagnostics et bilans (carbone, gaz à effet de serre…), amorce de travaux de réhabilitation et d’isolation ou encore revue de l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap.
Les écoles d’ingénieurs doivent prendre leurs responsabilités
Même si cette transformation s’inscrit sur le temps long et requiert de nombreux efforts au quotidien, les écoles d’ingénieurs du Groupe IONIS ne regrettent pas ce changement de statut qu’elles jugent salutaire. « Devenir une société à mission nous a permis de nous requestionner sur la formation de nos étudiants quant au le rôle de l’informatique comme réponse aux enjeux de développement durable et de RSE, mais également sur les dispositifs déjà en place », assure Claire Lecocq, directrice adjointe de l’EPITA, école d’ingénieurs en informatique.
Une nécessité à se transformer que partage Véronique Bonnet, à la tête de l’ESME, une école d’ingénieurs généraliste dont le domaine d’expertise se concentre justement autour de l’énergie et des technologies du numérique, deux grands leviers de cette transition. « Ces domaines nous donnent une responsabilité en tant qu’école d’ingénieurs par rapport aux besoins et à l’évolution de la société », souligne-t-elle.
Du côté de l’IPSA aussi, on reste optimiste quant à la réussite de cette mission essentielle. « Nous sommes persuadés que l’éducation et l’enseignement vont être l’un des leviers principaux de transformation des mentalités sur la transition écologique. Notre ambition est de former des ingénieurs en aéronautique et spatial qui contribueront dans leur vie professionnelle à apporter des solutions innovantes et concrètes à ces enjeux de développement durable », rappelle Anne-Ségolène Abscheidt, Directrice générale de l’IPSA, acteur reconnu dans le secteur aérospatial.
Ce discours trouve enfin un écho favorable chez SupBiotech, l’école d’ingénieurs en biotechnologies, historiquement sensible à la question du vivant et de l’environnement. « Parce que les biotechnologies sont là pour mieux nous nourrir et nous soigner, préserver la nature et participer à rendre le monde meilleur, il nous semblait pertinent, en tant qu’école d’ingénieurs, d’embrasser ce statut de société à mission et ainsi d’afficher des objectifs sociaux et environnementaux associés à nos activités de formation et de recherche », confie Vanessa Proux, sa directrice générale.
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