Vers quelles évolutions se dirigent les acteurs des Biotechnologies dans les années à venir ? Quels sont leurs besoins immédiats et futurs en matière de recrutement et d’acquisition de compétences ? Le 3ème Observatoire des métiers d’ingénieur dans les biotechnologies dévoilé par l’école d’ingénieurs SupBiotech et l’institut Ipsos répond justement à ces questions en sondant près de 400 chefs d’entreprises du secteur.
Après deux premières enquêtes réalisées en 2018 et 2021, cette nouvelle édition de l’Observatoire des métiers d’ingénieur dans les biotechnologies et leurs domaines d’application (Santé, Agro-alimentaire, Environnement, Cosmétique…) met en évidence plusieurs enseignements, soulignant les tendances, attentes et perspectives des professionnels de ce domaine en pleine expansion. Découvrez trois points clés de l’étude.
Métiers d’avenir : la bioinformatique, la data et l’Intelligence Artificielle en pole position
Près de 70 % des chefs d’entreprises interrogés estiment que les métiers liés à la bioinformatique, à la science des données et à l’IA représenteront les plus fortes opportunités de développement dans les années à venir. Ces compétences technologiques, au croisement des biotechnologies et de la transformation numérique, apparaissent comme essentielles pour accompagner les besoins croissants de l’industrie.
La santé et l’environnement en tête des secteurs à fort potentiel
La santé reste le secteur phare des biotechnologies, citée par 60 % des répondants. Cependant, l’environnement connaît une progression notable, passant de 54 % en 2021 à 58 % en 2024, reflétant une prise de conscience accrue des enjeux écologiques et du rôle clé des biotechnologies pour y répondre.
Toujours plus d’intérêt pour l’apprentissage
L’apprentissage s’impose comme un levier stratégique : en 2024, 53 % des chefs d’entreprises déclarent le privilégier, contre 40 % en 2021. Cette évolution est à mettre en corrélation avec la perception de 28 % des chefs d’entreprises qui jugent les étudiants encore insuffisamment préparés à leur intégration en milieu professionnel. L’apprentissage constitue une réponse efficace à ce défi, en rapprochant formation académique et expérience concrète en entreprise.
« Les résultats de cette enquête soulignent aussi l’importance d’une formation adaptée aux évolutions rapides des biotechnologies et confirment l’intérêt pour les écoles d’ingénieurs de ne pas négliger l’apport des nouvelles technologies, en particulier dans l’informatique et le numérique, tout en continuant à préserver un solide socle dédié aux sciences du vivant. Voilà pourquoi nous avons récemment augmenté notre catalogue de formations en créant un master of science en biotechnologies et intelligence artificielle en partenariat avec deux autres écoles d’ingénieurs réputées, l’EPITA et l’ESME, du Groupe IONIS. En renforçant ses partenariats, SupBiotech prépare ses étudiants à relever les défis de demain et à bâtir un avenir durable, en phase avec les attentes sociétales et industrielles. » Vanessa Proux, Directrice Générale de SupBiotech
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