Toutes les grandes écoles sont confrontées au casse-tête d’assurer le parcours international prévu dans leurs études dans le contexte de la pandémie, avec toutes les incertitudes et les peurs qui en sont le cortège. Epitech a apporté une solution originale, qui transforme la crise en source d’inspiration et d’innovation.
A Epitech, le parcours international occupe toute la 4ème année. La crise du CoVid-19 rend toutes les destinations incertaines : problèmes de visas, de quarantaines, craintes des familles, indisponibilité de certaines destinations ou incertitudes pour d’autres. Comment, dans ces conditions, apporter, à 5 mois de la rentrée, une solution certaine à l’ensemble des étudiants ?
C’est le challenge qu’a dû relever l’école, aidée, il est vrai, par la multiplicité des implantations en Europe dont elle dispose.
L’idée a été d’une part de mutualiser les contenus, d’autre part de casser la dépendance entre parcours académiques et destinations.
Mutualiser les contenus, c’est préparer un programme international qui récupère sur l’ensemble des destinations le meilleur des contenus que chacune peut produire. Qu’il s’agisse d’écoles du groupe implantées en Europe ou de cours produits par les écoles et universités partenaires dans le monde. Chaque étudiant pourra bâtir son cursus en fonction de ces contenus qui seront administrés à distance ou éventuellement en présentiel dès que les voyages seront à nouveau possibles.
Casser le lien obligatoire entre programme suivi et localisation de l’étudiant est rendu possible grâce à l’enseignement à distance. Le programme international que je suis ne dépend pas de la destination que j’ai rejointe. Les enseignements donnés depuis la ville où je me trouve, j’y assiste en live, les autres je les suis à distance. Mon expérience internationale devient un vécu dans un environnement et une culture différente et non plus une expérience académique. C’est un changement total de paradigme. Sur place, mon parcours devient, en plus du programme, une insertion dans un écosystème technologique par des projets collaboratifs avec le tissu local des entreprises et une découverte des technologies locales d’excellence.
La situation exceptionnelle que vit Epitech comme toutes les autres grandes écoles donne lieu finalement à un enrichissement de la proposition de cette 4ème année, transformant un peu plus encore Epitech en école internationale dont le cursus peut être intégralement suivi depuis n’importe quelle ville où Epitech a une école. Dans l’espace Schengen, elle rend de surcroît les missions en entreprise possibles et facilite donc le financement des études pendant cette année internationale.
Cette possibilité très bien accueillie par les étudiants et leurs familles, est destinée à être maintenue aux côtés de la forme traditionnelle même lorsque la pandémie ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
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